A propos de ce blog

Nom du blog :
espoiresperance
Description du blog :
Blog traitant de la santé, du bien-être, la famille, le couple et autres.
Catégorie :
Blog Société
Date de création :
29.04.2012
Dernière mise à jour :
09.05.2016

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Santé, viande et végétarisme (15)
· Couple (5)
· Recettes (1)
· ALLAITER OU PAS ? (3)
· Catastrophes, guerres (1)
· Environnement (1)
· Contes, histoires (0)
· Espoir (0)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or espoiresperance
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Ne laissez pas vos amitiés briser votre couple !
· La vie d'un veau… et de sa mère…
· L'avis des grands de ce monde sur la consommation de viande
· Votre couple risque-t-il de se séparer?
· Le miracle de l'appréciation dans le couple

· Votre physique dérange-t-il votre conjoint ?
· La compassion et l'alimentation éthique
· Mais que se passe-t-il dans le monde?
· Couscous tunisien version végétarienne
· La viande et votre santé
· COMMENT INTÉGRER PLUS DE VÉGÉTAUX QUAND ON EST "CARNIVORE"
· Un hôpital américain révise sa vision sur le cancer
· Yves Rocher fait sa part pour la planète
· Donnez le meilleur à votre bébé: votre lait !
· ALLAITER OU PAS ?

Voir plus 

Statistiques 26 articles


Thèmes

viande vie chez article animaux enfant internet prénom anniversaire oiseau nature

Derniers commentaires Recherche

La compassion et l'alimentation éthique

La compassion et l'alimentation éthique

Publié le 17/03/2013 à 02:44 par espoiresperance Tags : vie chez article animaux enfant internet prénom anniversaire oiseau

La compassion, 3e pilier d’une alimentation éthique


Le mois dernier, une équipe britannique a réalisé un des plus dramatique et dangereux sauvetages jamais réalisé au Royaume-Uni , selon le Daily Mail. Un fou de Bassan s’est retrouvé coincé contre une falaise à plus de 3000 pieds du sol, le bec accroché à une ligne de pêche.

Trois secouristes ont risqué leur vie et travaillé d’arrache-pied pendant quatre heures pour sauver le malheureux. Après avoir été examiné par un vétérinaire, l’oiseau a été libéré et est allé rejoindre ses 200 000 congénères qui passent l’été dans la région, au plus grand plaisir des ornithologues.

Si on demandait aux sauveteurs du fou de Bassan ce qui a motivé leur décision de risquer leur vie pour venir en aide à un oiseau, ils répondraient probablement qu’ils n’ont pas vraiment réfléchi : ils ont simplement agit par compassion. Si l’on en croit l’étymologie, ils auraient donc souffert avec l’oiseau.

Compassion sélective…

L’histoire est touchante. Mais comment se fait-il qu’on s’émeuve et qu’on risque sa vie pour un fou de Bassan alors que des milliards d’oiseaux sont tués chaque année pour leur viande dans l’indifférence quasi totale ? Qu’est-ce qui fait qu’on éprouve de la compassion pour certains animaux et qu’on continue de manger les autres ?

Un peu de psychologie va nous aider à comprendre tout ça. Nous avons deux façons d’appréhender la réalité, de prendre des décisions. Une première est émotive, intuitive, automatique et immédiate. L’autre est délibérative, analytique, rationnelle et demande un effort. Et bien que l’analyse soit importante au moment de prendre une décision, on a tendance à se fier à nos émotions et nos intuitions quand vient le temps d’agir rapidement – ce qu’ont fait les sauveteurs de notre fou de Bassan. En général, on ressent d’abord des émotions et la raison vient ensuite valider nos intuitions. Sans déclencheur émotif, difficile d’avoir de la compassion (il y a « passion » dans le mot, n’est-ce pas?).

Et ces émotions, comment naissent-elles ? Par les images au sens large (ce qui incluent le produit de l’imagination et les mots) et par l’attention portée à un sujet. Or, il est facile d’être attentif à un sujet unique comme notre fou de Bassan ou un enfant dont on connaît le prénom. En revanche, on perd facilement son intérêt émotif pour un grand groupe ou des sujets abstraits, comme les millions de personnes qui meurent de faim ou les milliards d’animaux exploités pour leur viande. Bref, nous avons évolué de façon à porter secours à un enfant qui se noie devant nous, mais pas à sauver tout un continent.

C’est ce qu’explique le psychologue américain Paul Slovic dans son excellent article If I look at the mass I will never act (1). Il y présente notamment les résultats d’une étude qui montre qu’on serait beaucoup plus généreux envers une personne identifiée qu’envers des victimes anonymes.

Mais le plus surprenant, c’est qu’on va moins donner à une personne identifiée si on nous la présente avec des données chiffrées. Notre esprit analytique calme nos émotions. Trop réfléchir nous empêche d’agir. Si Mère Térésa avait calculé le nombre de lépreux, de sidéens et de tuberculeux à soigner, elle n’aurait sans doute jamais ouvert de clinique.

D’un point de vue moral, on ne peut pas justifier que notre compassion s’arrête à nos voisins, à des victimes dont on connaît le prénom, à nos animaux domestiques ou à ceux dont le sauvetage sera spectaculaire. On ne peut donc pas se fier uniquement à nos intuitions pour agir moralement. Notre système délibératif devrait entrer en jeu. Lorsqu’on choisit ce qu’on met dans son assiette pour souper, on doit le faire avec sa tête.

Des pistes pour aller plus loin

Voici quelques pistes pour rendre un peu plus concrète la vie des animaux qu’on achète enveloppés dans de la pellicule plastique et nous aider à développer de la compassion à leur endroit, même si le geste n’a rien de spectaculaire :

L’excellent essai de Jonathan Safran Foer Faut-il manger les animaux? Il y décrit avec finesse et sensibilité les élevages américains qui sont malheureusement bien semblables aux nôtres.

Les fiches qu’a rédigées la Coalition canadienne pour la protection des animaux de ferme sur chaque espèce exploitée chez nous.

De nombreux vidéos sur Internet décrivant l’exploitation industrielle; celui-là narré par Paul McCartney est particulièrement bien fait.

Un panorama de l’élevage au Québec dressé par La semaine verte à l’occasion du 40e anniversaire de l’émission. Un documentaire à voir absolument.

 

Source: http://www.mangersantebio.org/3591/la-compassion-3e-pilier-dune-alimentation-ethique